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qu'il
s'est fait construite de son vivant, en 1963.
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J'attendais quelques jours avant d'aborder ce sujet. Je ne voulais
pas me fier à ma première impression. J'ai parlé avec quelques personnes depuis
mon arrivée et à ma grande surprise, j'ai l'impression que tous, pas la plupart
(et c'est unanime par rapport à mon groupe de discussion) sont déçus du
changement de régime politique. Nostalgie de l'époque de Bourguiba, premier président de la République de Tunisie, dont j'ai visité le Mausolée aujourd'hui?
Pourtant, que je rétorque à certains, ce n'était pas facile du
temps de Ben Ali... c'était une dictature, non? On me répond que maintenant, il
y a un laissez-aller, une augmentation des prix, que c'est désorganisé, que ce
n'était pas ce qu'on attendait d'un nouveau gouvernement.
Comme pour confirmer ces dires, je lis dans le journal Libération du
5 octobre dernier que «D'ici trois semaines, un nouveau
gouvernement sera installé. Une constitution et un calendrier électoral
devraient être adoptés dans la foulée.»
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Beaucoup de barbelés encore sur la Place
du 14 janvier 2011. Pourquoi?
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Plutôt surprenant. Je l'avais entendu à la radio il y a quelques
semaines, sans trop comprendre, mais d'ici, face à ces gens, je constate leur
déception. Si je compare, je trouve quand même la situation ici plus sereine
qu'en Égypte, où je retournerai en début d'année. Je ne sens pas la même
tension. Quoique les barbelés de la Place du 14 janvier 2011 à
Tunis m'ont laissé perplexe. Et vous, particulièrement mes amis Tunisiens,
qu'en pensez-vous?
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